Les Amis du Vieux Blois charmés par leur ville.

L’association fondée en 1966 contribue notablement à la sauvegarde du patrimoine blésois. Motivés par les valeurs historiques de la cité, les 170 adhérents répertorient une liste d’ouvrages, habitations ou édifices mal entretenus, « fichés » dans le cahier des oubliettes. L’objectif repose sur la sensibilisation des pouvoirs publics, pour financer la restauration. L’argument principal réside en la valorisation de la richesse culturelle. Mais, en même temps, de la plus-value non négligeable, apportée en terme de potentiel touristique. « Nous avons un extraordinaire patrimoine, constate Christian Nicolas, le président. Le préserver constitue un investissement. »

A force de conviction, l’association est parvenue, entre autres réalisations, à poser une plaque de marbre sur la pyramide du pont Jacques-Gabriel, ou encore à reconstruire une fontaine au pied de l’escalier Denis Papin. Ces anciennes fontaines restent une priorité. Notamment la réserve du Gouffre, à l’angle de la rue Monsabré. « Le rendre visible à tous depuis l’extérieur, ajoute Christian, c’est simple. Il suffit d’abaisser le mur qui longe la rue. »

Leurs démarches finissent par convaincre les plus frileux. Dernièrement, ils sont parvenus à réunir les copropriétaires du 1, rue Pierre-de-Blois. Le perron de cette demeure, en voie de dégradation, date du XVIe. Les Amis du Vieux Blois ont trouvé un financement de restauration, en la personne d’un mécène, membre de l’association. « Le dossier est en cours d’achèvement, poursuit le président. C’est avec des opérations de cette nature que nous apportons notre aide à la sauvegarde de notre ville. »

Article paru dans la Nouvelle République le 18 Novembre 2009.